Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de la Gauche du Réel à Maisons-Alfort
21 mai 2007

Compte-rendu de la réunion Social-Démocrate du 19 juin 2007

Compte-rendu de la réunion Social-Démocratie du 19 Juin 2007, au CRIF (Conseil Régional d'Ile-de-France) à Paris

En fait, je n’ai pas très bien compris, au début, l’objectif de cette réunion SD: on a refait la génèse de la défaite, et on a parlé (un peu) de l’avenir. Il ne s'y est pas dit grand-chose au début, à part refaire une « thérapie de groupe » au sujet du pourquoi du comment de la défaite et (un peu) des mesures à prendre pour l'avenir du PS.

Quelques jeunes militants ont demandé que DSK prenne absolument le parti, et que la solution passait par lui, mais il semble qu'à la tribune ses lieutenants étaient un peu gênés pour parler à sa place.  Pas un seul mot n'a été dit au sujet de son départ annoncé du Bureau National du PS, mais simplement le fait qu'il allait "prendre de la hauteur" (traduisez : du recul). 

C'est Cambadelis qui a commencé, en nous expliquant pourquoi nous avons perdu les présidentielles: « On a perdu dans tous les compartiments » comme on dit au rubgy.

- problème d'offre politique (la gauche ne peut plus être seulement une "anti-droite")

- problème d’idéologie (perte des repères habituels)

- problème stratégique (catalogue de mesures floues et parfois contradictoires) 

- problème d'organisation (malgré les 300 000 adhérents) et de leadership

Les français ont été déboussolés, désaffidés. Il reste maintenant à bâtir quelque chose de nouveau. Mais quoi ? 

En fait, deux voies possibles, selon JP Huchon, qui est l'un des rares au cours de cette soirée à  avoir parlé clairement et ouvertement défendu la position de

DSK

, soit il veut être leader il lui faut des alliés, soit il voudra « prendre de la hauteur » et (peut-être) revenir à un moment plus opportun, avec les risques que cela comporte.

Cambadélis a expliqué les piliers de notre refondation et comment ils étaient pris entre deux feux :

-        celui des Vals, Terrasse, Gorce, qui ont mené l'offensive en demandant un nouveau congrès immédiat,

-        et…. d'autres, qui ont demandé que l'on ne touche à rien pour le moment, à cause des municipales.

Mais en fait il y aura toujours une élection en point de mire, donc on risque encore l'immobilisme. Il ne faut, selon lui, tomber dans aucun travers: ni la fragmentation, ni l'immobilisme, sinon ça passera par quelqu'un d'autre (le Modem?). Il accepterait que nous soyons un parti minoritaire, mais qui doit agir, et le dire ; il faut une capacité à appeler de nouvelles générations. Avoir un calendrier est nécessaire mais pas suffisant ! Il faut être porteurs intransigeants de la politique de la gauche et être conquérants !

Marie-Pierre de la Gontrie a expliqué que l'on devait s'appuyer sur une structure SD totalement installée. Il existe une demande d'un débat de fond. Il faudra analyser par ex. les rapports de classes, les questions économiques et sociales. Il faut repasser à une étape de réflexion. La refondation oui, mais avec qui ? Avec tous ? Avec certains ? Il y en a qui s’organisent pour que Ségolène ne prenne pas le parti. Il faut débattre avec tous. Les batailles d’appareil ne doivent pas se faire avant mais après.

Selon certains intervenants,

DSK

avait mis en avant une offre politique que d'autres on su capter, mais il n'est pas le seul, d'autres peuvent s'opposer à Ségolène, apparue au cours de cette soirée comme la personne à battre, et en même temps avec l'idée sous-jacente pour d'autres, que peut-être il faudrait s'en faire une alliée (?).

Sandrine Mazedier a fait une déclaration très remarquée : pour celle-ci, (que l'on sentirait presque ségôlatre, d'autant qu'elle s'était habillée en blanc) son score s'explique par le fait que le Modem s'est bien reporté sur elle, et ce Modem n'a rien à voir avec l'UDF. Elle estime qu'il ne faut exclure aucune voie, ni en interne ni en externe. Selon elle, il faut avoir un leader au PS, et il faut parler du pouvoir d'achat .

Michèlle Sabban, quant à elle, a expliqué qu'il ne fallait pas négliger nos amis du côté de la gauche, les communistes, mais aussi les syndicats, qui ont un rôle et un pouvoir important dans la société. Il faut revoir nos alliances, notamment celles internes à la gauche.

Un intervenant a rappelé le rôle joué par le marketing et un autre par la communication, qui selon lui a été exécrable durant la campagne (y compris en interne, c’est par les medias qu’il apprenait les réunions avec les socialistes).

Clara

Publicité
Publicité
Commentaires
Le blog de la Gauche du Réel à Maisons-Alfort
Publicité
Archives
Le blog de la Gauche du Réel à Maisons-Alfort
Derniers commentaires
Publicité